
Dans ce contexte, l'Amérique latine peut-elle s'attendre à une nouvelle relation avec le voisin du Nord ? Comme souligné précédemment, la région n'était pas une priorité de l'administration Bush, et n'a presque pas été abordée pendant la dernière campagne américaine. Dans le contexte américain marqué par la crise financière, le début de récession, et par une redéploiement à venir des forces militaires, on imagine que la politique de voisinage ne sera pas non plus une priorité pour Barack Obama.
Il sera tout de même intéressant d'observer d'éventuels signes de dégel vis-à-vis de Cuba, du Vénézuela, et peut-être une nouvelle attitude vis-à-vis de la Colombie. On verra également si les Etats-Unis poursuivent la signature de traités bilatéraux de libre-échange (les fameux "TLC", à défaut de l'ALCA), ou si la tendance au protectionnisme l'emporte. De manière générale, le changement de président devrait au moins permettre une augmentation du "capital sympathie" des Etats-Unis en Amérique latine, au plus bas depuis le début des années 2000.
Quelques éléments de réponses à ces questions dans la presse :
RFI, ¿Qué significa el triunfo de Obama para la región?
BBC Mundo, América Latina "no será prioridad"
Clarin, Más proteccionismo y preferencias por Brasil
Clarin, El fin de la hegemonía y un repliegue geopolítico
Photo : Pagina/12
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire