Depuis 2006, l'exposition "Yuyanapaq" s'est installée au Museo de la Nacion au coeur de Lima. Il s'agit d'une série de 200 photos sur les 20 ans de terrorisme et contre-terrorisme (1980-2000), ce que l'on appelle pudiquement le "conflit armé interne". Dans le cadre des travaux de la Commission de la Vérité et Réconciliation (CVR) qui a rendu son rapport en 2003, la Defensoria del Pueblo (équivalent du Médiateur de la République) a pris l'initiative de réaliser cette exposition qui vise à marquer les esprits, notamment des plus jeunes, par l'image.
En parcourant l'exposition, on revit les évènements qui ont marqué ces 20 ans : Les massacres et les attentats du Sentier Lumineux, du MRTA, mais aussi la riposte aveugle de l'armée péruvienne et de groupes paramilitaires. De nombreux aspects du conflits sont également abordés (trafic de drogue, leaders sociaux, universités, situation des prisons, etc...)
Outre ces photos, extraites pour l'essentiel des archives de la presse péruvienne, le choix des thèmes ainsi que les commentaires sont très bien présentés. De la même manière que le rapport de la CVR, ils soulignent que la plupart des 70.000 victimes étaient des civils, vivants en grande majorité dans les zones rurales. Presque 25 ans plus tard, la majorité des familles n'ont toujours pas été indemnisées. Plus grave peut-être, deux des facteurs à l'origine du conflit n'ont pas vraiment changé : la misère et l'absence des institutions publiques dans les zones rurales andines.
En parcourant l'exposition, on revit les évènements qui ont marqué ces 20 ans : Les massacres et les attentats du Sentier Lumineux, du MRTA, mais aussi la riposte aveugle de l'armée péruvienne et de groupes paramilitaires. De nombreux aspects du conflits sont également abordés (trafic de drogue, leaders sociaux, universités, situation des prisons, etc...)
Outre ces photos, extraites pour l'essentiel des archives de la presse péruvienne, le choix des thèmes ainsi que les commentaires sont très bien présentés. De la même manière que le rapport de la CVR, ils soulignent que la plupart des 70.000 victimes étaient des civils, vivants en grande majorité dans les zones rurales. Presque 25 ans plus tard, la majorité des familles n'ont toujours pas été indemnisées. Plus grave peut-être, deux des facteurs à l'origine du conflit n'ont pas vraiment changé : la misère et l'absence des institutions publiques dans les zones rurales andines.
Vidéo sur l'exposition (site internet de la PUCP) :
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